Travailler sans salaire, c’est formidable, non?
12 novembre 2010
Voilà ce que veut imposer aux chômeuses et chômeurs anglais le gouvernement de droite: bénévolat obligatoire sous peine de coupures dans les allocations. Et pendant ce temps, les « corporate welfare bums » continuent d’engranger les profits sans se sentir le moins du monde responsables de la crise économique et des déficits gouvernementaux. Ça m’enrage!
En plus, ce gouvernement coupe dans les allocations logement aux personnes et familles pauvres. Le sinistre ministre anglais du Travail et des Pensions dit ceci (lu dans la Presse) :
« Pendant trop longtemps, les contribuables ont logé dans des quartiers chics des familles qui bénéficient de l’aide sociale ».
Et alors? Il faut absolument que les familles pauvres vivent dans des ghettos et dans des logements insalubres? On croit rêver…
Ce qui m’inquiète, c’est que ça va donner des idées à d’autres. On est tout le temps devant les mêmes préjugés : les pauvres le sont parce qu’ils sont paresseux. Ce sont des profiteurs, des tricheurs. Un bon coup de pied au derrière va régler la question. Au Québec aussi, certains pensent cela et ne se gênent pas pour le dire et l’écrire.
En ce moment, dans mon quartier, des organismes qui travaillent très fort à soutenir des femmes immigrantes dans une démarche d’insertion au travail se retrouvent devant des coupures gouvernementales. Le budget Bachand va faire des victimes, c’est certain. Quel illogisme et surtout quelle inhumanité! Pendant ce temps, les subventions, déductions d’impôt, congés de redevances… aux entreprises québécoises privent l’État de ressources pour lutter contre la pauvreté. Des « corporate welfare bums », je vous dis!
Vous en avez assez? Pourquoi ne pas le dire, l’écrire, marcher avec celles et ceux qui se battent pour un peu de justice? Le 23 novembre, tiens, avec la Coalition contre les tarifications et les privatisations. À midi devant le 500 René-Lévesque ouest (bureaux gouvernementaux).
Françoise David
Votre point de vue (25 commentaires)
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MADB
Vendredi 12 novembre 2010 à 19 h 17Au départ, je trouvais que c’était une bonne idée ce que la Grande-Bretagne veut faire. J’ai changé d’idée, en en parlant avec des gens qui m’ont donné des raisons, des arguments. Qui m’ont expliqué en quoi l’assurance chômage est un filet social, que de forcer des gens qui viennent de perdre leur emploi à travailler autant d’heures est humiliant. Le problème c’est qu’on connaît tous des dizaines de personnes qui profitent de cette allocation et qui ne la méritent pas, qui oui, sont paresseux. Et ça nous fâche. Mais il ne faudrait pas punir les autres à cause de ceux-là. Il faut réformer ce système, faire un suivi, vérifier qu’il y a vraiment des recherches d’emploi qui se font… ce système est tout croche et beaucoup en profitent et ne le devraient pas. La classe moyenne doit payer pour cela, et c’est fâchant. Mais oui, la mesure proposée par la Grande-Bretagne n’est peut-être pas la meilleure.
J’aimerais plutôt que vous exposiez de réels arguments contre cette mesure, que vous expliquiez, comme mes amis l’ont fait pour moi, en quoi cette option est selon vous inadmissible. Je trouve votre texte trop réactionnaire, trop « enragé », et ça ne me place pas dans un état réceptif à vos propos. Ça ne me donne aucun argument.
Le lien entre les compagnies qui engrangent des profits et le fait que l’on veut couper l’assurance chômage… je ne l’aime pas. Le parallèle peut vous choquer, mais je préférerais que vous vous concentriez à arguer sur un sujet plutôt que de tenter de nous convaincre que « ça a pas de bon sens d’aller chercher de l’argent aux pauvres quand les riches en ont plein ». On le sait, on veut des arguments de fond, pas du « ça a donc ben pas d’allure sortons les pancartes ».
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Mario Jodoin
Vendredi 12 novembre 2010 à 22 h 40«Ça m’enrage!»
Je ne suis pas le seul ! Heureusement, les Britanniques commencent à se réveiller…
http://www.ledevoir.com/international/europe/310769/londres-evalue-les-risques-sociaux-de-ses-coupes
«Le 23 novembre, tiens, avec la Coalition contre les tarifications et les privatisations.»
J’y serai !
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Chantale Vézina
Vendredi 12 novembre 2010 à 23 h 50Une solution intéressante est proposé par mon copain: Faire un projet de loi pour les que tous les «welfare» se fasse obligatoirement insinérer après leur mort, afin qu’on utilise leur cendre pour mettre dans le mélange l’asphalte. Comme ça les citoyens qui travaillent auront une asphalte qui ne travaille plus lors des variations de température.
Je suis certaine que nous perderons beaucoup « welfare», car l’insinération est interdite chez beaucoup de peuplade de « corporate welfare bums ».
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Chantale Vézina
Samedi 13 novembre 2010 à 00 h 00Mon copain m’a proposé une solution intéressante pour que notre économie respire un peu. Le gouvernement doit faire un projet de loi pour que tous les «welfares» donnent obligatoirement leur corps après la mort pour être insinérer. Leurs cendres serviront à produire un nouveau mélange d’asphalte qui ne travaille lors des variations de température.
Avec un tel projet de loi le gouvernement perdera beaucoup « welfare » qui sont des membres actifs des « corporate welfare bums ».
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Olivier Boulet St-Jacques
Samedi 13 novembre 2010 à 09 h 32Et bien encore une fois, nous plongeons dans des préjuger. Je trouve aberrant que des gens puissent penser que la classe dites »pauvres », est plonger dans la corruption et la paresse. Bien des gens bénéficies du chômage ou de l’aide social, sans le vouloir, mais par obligation. J’ai moi même été bénéficiaire de l’assurance chômage lorsque mon employeur m’a licencier pour manque de travail. C’est malheureusement ainsi que le système fonctionne: Engagement massif lors de période où la production est élever et mise à pied massive, lors des période morte. Les dirigeants des multinationales et grosses compagnies, n’ont aucune pitiés pour la classe ouvrière de la nation. Le plus importants c’est qu’un continue à être rentable, les travailleurs: »Ils s’en foutre! ».
Enfin le problème n’est pas une minorité de gens qui profite du système, mais une économie instable. Car ce n’est pas un secret que les gouvernements bénéficies de donations de ces même entreprises.
Pour conclure, je trouve moi aussi illogique que le gouvernement veule couper dans les programmes sociaux. Car c’est la solution à cette situation! Si des organismes encourage et aide le retour au travail des chômeuses et chômeurs, nôtre situation économique n’en sera que mieux.
Il serait peut-être temps que nous nous réveillons et commençons à agir. Ce système économique que nous nommons »Capitalisme » est un échec total, car il favorise les inégalité social. Il oblige les gouvernements à être rentable et pour être rentable ils doivent couper dans ce qu’ils jugent inutile. C’est-à-dire les programmes sociaux de l’assurance chômage, l’aide social et les organisme qui aide les gens à un éventuel retour au travail. Avec c’est coupures nous allons atteindre l’inévitable; c’est-à-dire une chute total de tout le système économique et bien sur la pauvreté atteindra des sommets, jusqu’à présent inégalé. J’ose croire que nous allons nous réveillé à temps et faire en sorte que cela n’arrivera jamais.
Olivier
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Hélène Morin
Samedi 13 novembre 2010 à 11 h 40Au Québec, ça se passe aussi mais autrement. Des centaines, voire quelques milliers de personnes qui ont une déficience intellectuelle et qui sont prestataires de l’aide sociale font ce qu’on appelle des stages mais ces stages sont perpétuels; il n’aboutissent que rarement au marché du travail. Pourtant ces personnes produisent des biens, rendent des services qui s’ils étaient rendus par des personnes sans déficience seraient payés. Production de biens et de services devraient rimer avec rémunération. Est-ce une autre forme d’exploitation contemporaine pour ne pas dire plus, je crois que oui.
On prétexte souvent que ces personnes se sentent utiles. Mais pourraient-elles se sentir utiles et être payées. Il existe des programmes gouvernementaux pour compenser le manque de productivité de ces personnes, cela implique toutefois que l’employeur paye une partie du salaire.
Faire du bénévolat dans un organisme communautaire, c’est un choix que beaucoup de citoyenNEs font mais faire du bénévolat dans un grand magasin…
En ce moment, le secteur de la réadaptation envisage de régler la situation; ce qu’il entend faire et a déjà commencé à faire c’est de fermer les lieux de stages et de renvoyer les gens chez eux (chez leurs parents) ou dans les organismes communautaires qui ne sont, pour la plupart, pas équipés pour recevoir ces personnes, n’ont ni les budgets, ni l’expertise.
Dans le milieu associatif des personnes déficientes intellectuelles, on croit que bon nombre de ces personnes pourraient devenir des salariéEs et que d’autres pourraient faire des activités valorisantes tout en recevant quelque chose comme une prime de participation sociale (Ne serait-pas aussi cela une société solidaire?).
Solidairement
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Alain Rioux
Samedi 13 novembre 2010 à 12 h 16Du « Labor » au « cheap labor »…
La perfide Albion mérite plus que jamais son nom!
Pourquoi l’Angleterre ne s’inspire pas plutôt des modèles allemands ou scandinaves? Sinon, à quoi rime le suffrage universel, que signifie le statut de citoyen, si on en est réduit au « cheap labor ».
Voilà, ce que signifie la mondialisation des marchés: la destruction du pouvoir de contrainte sociale, de l’État, sur les entreprises et la mondialisation de la misère!
La solution? La nationalisation de la Finance, seul moyen de tenir en laisse, solidement, ces vampires…
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Richard Langelier
Samedi 13 novembre 2010 à 20 h 20Yvon Deschamps illustre génialement le paradoxe des personnes qui critiquent le programme d’assurance-chômage, baptisé assurance-emploi au cours des années 90 au Canada.
- Y a-t-il des chômeurs dans la salle?
- Oui!
- Ça s’paie des shows avec notre argent!Deschamps savait pertinemment que le maintien du pouvoir d’achat entre deux emplois est bénéfique pour tous. Lorsque Félix Leclerc chantait: «La meilleure façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire», il ne demandait pas de mettre la hache dans les programmes d’assurance-chômage et d’aide sociale. Il constatait que le bois, le poisson, etc. sortaient des régions ressources et étaient transformés dans le sud. Pour l’administration Trudeau-Lalonde, c’était clair: on profite des économies d’échelle et on compense les gens des régions ressources par l’assurance-chômage et quelques travaux d’hiver. Le même Parti libéral fédéral qui a fait disparaître les usines de transformation dans ces régions pousse l’insulte: «vous êtes paresseux, vous ne voulez travailler que 10 semaines et recevoir 40 semaines d’assurance-emploi!» Déprimant, déprimant!
Aujourd’hui, le pays qui a vu William Beveridge http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Beveridge appliquer les théories de John Maynard Keynes http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes est administré par un gouvernement conservateur qui poursuit l’oeuvre de destruction des programmes sociaux de Margaret Thatcher, avec encore plus de mépris. Au Canada, nous avons pu observer ce mépris lors de réforme du programme d’assurance-chômage du ministre Valcourt sous le second gouvernement Mulroney. Jusque-là, une personne qui quittait son emploi avait 4 semaines de pénalité, puis recevait ses prestations. Pour abolir ce droit, le gouvernement Mulroney a écrit «sans raison valable». Le hic, c’est que les mauvaises conditions de travail ne sont pas considérées comme une raison valable. Imaginez le pouvoir de l’employeur depuis ce temps!
Au Québec, sous la pression des mouvements sociaux, la loi d’Aide sociale a remplacé la Pension des mères nécessiteuses de Duplessis par le principe: «lorsqu’une personne est dans le besoin, la société lui vient en aide, peu importe la cause du besoin». Cependant les personnes âgées de moins de 30 ans recevaient à peine le tiers de la couverture des besoins essentiels, sauf si un certificat médical confirmait qu’ils étaient inaptes au travail. Depuis 1989, toutes les personnes assistées sociales doivent avoir un certificat médical pour recevoir la couverture des besoins essentiels. L’économiste Pierre Fortin, qui avait produit un rapport minoritaire face à celui de Camil Bouchard et Vivian Labrie, affirmait à RDI: «si une mère monoparentale se retrouve dans la catégorie difficultés temporaires à l’emploi jusqu’à ce que l’enfant ait 5 ans, elle se fera faire un deuxième enfant. Il faut ramener cela à 2 ans».
On a retrouvé ce mépris chez le ministre Hamad lors de son dernier plan de lutte à la pauvreté. Une personne qui a droit à un appareil auditif payé par la RAMQ aura droit à un second si elle se trouve un emploi. On lui dit: «va passer des entrevues avec un seul appareil adéquat, si par chance, tu obtiens l’emploi, là la RAMQ paiera le second».
Le mépris du discours de l’hyperlibéralisme économique donne le goût de scander: «À bas le capitalisme, remplaçons l’exploitation de l’homme par l’homme par son inverse!». Il me semble qu’il faut plutôt présenter des solutions de rechange crédibles. Bien sûr, un filet de sécurité sociale considéré comme un droit, mais surtout des politiques d’emploi. Faisons en sorte qu’il y ait transformation dans les régions ressources. Si une entreprise privée peut le faire adéquatement, il n’y a aucune raison de s’y opposer, si une coopérative peut le faire, excellent. Si un organisme communautaire rejoint des décrocheurs et les motive, si un autre s’adresse à des ex-patients psychiatriques, à des ex-détenus subventions-les! Évidemment, si un projet crée des emplois au détriment des générations futures, refusons-le.
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Alexandre Pouliot-Roberge
Dimanche 14 novembre 2010 à 02 h 03Les fraudes à l’aide social coutent moins cher qu’un système de boubou macoutes couteraient pour les endiguer.
Le discours contre les assistés sociaux est un outil des bourgeois servant à trois choses:
1. lever un écran de fumer devant l’évasion fiscale des transnationales
2. agrandir le nombre de chômeurs cherchant du travail pour baisser le cout des salaires en réduisant la différence entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi.
3. Raviver les valeurs puritaine du culte du travail si chère aux anglo-saxon pour pousser le prolétariat à trouver son bonheur dans le fait de travailler et non de profiter des fruits de son travail.
En traitre mot, cette croisade contre les assistés sociaux est strictement idéologique et elle n’a pas pour but premier d’éliminer les allocations sociales même si elles fait de ses prestataires les premières victimes. Cette croisade a des buts réactionnaires beaucoup plus large et c’est de l’automutilation politique pour les prolétaires d’y adhérer.
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Chantale Vézina
Lundi 15 novembre 2010 à 00 h 48Il y a parfois des emplois qui sont crées inutilement, car elles servent à briser la vie des milliers d’enfants et de parents. Comme cette grosse entreprise québéçoise qui est subventionnée par l’état et qui procure des emplois aux avocats, aux juges, aux criminologues, aux travailleuses sociales et à des nonbreux centres de transitions (514-337-1522 (avocats) et 514-252-7386 (dpj)) Ces centres permettent de recoller les morceaux entre les parents et les enfants de la même manière que les grands criminels.
Le gouvernement fédéral tentent de briser la santé des chômeurs en les forçant à faire du bénévolat alors que les gens viennent de terminer un emploi et qu’ils se cherchent un nouvel emploi.
Toutefois, je suis pour la réinsertion sociale des assistés sociaux pour qu’ils retrouvent leur dignité et sortent de l’isolement. Quant aux profiteurs des systèmes de projets de réinsertion sociale, je leur permettrai d’avoir une nouvelle subvention seulement s’ils contribue à investir le même montant que la subvention ou plus.
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Danièle Bourassa
Jeudi 18 novembre 2010 à 10 h 54Ça fait environ 30 ans que je me demande pourquoi il n’y a pas d’emplois pour tout le monde. La question est simple mais la réponse est compliquée à répondre. Et je n’ai pas les connaissances pour y répondre clairement non plus.
Le chômage devrait être un temps de passage pour trouver un autre emploi. L’organisation du marché de l’emploi dans une économie capitaliste, fait en sorte que pour un bon nombre de travailleurs et de travailleuses les périodes de chômage sont récurrentes.
Obliger les chômeurs et les chômeuses à faire du bénévolat, c’est comme leur dire qu’ils et elles sont responsables de leur situation. Ce qui relève plus du préjugé que d’une analyse exhaustive de la réalité.
Je ne connais pas la Loi anglaise sur le chômage, mais la Loi canadienne dit que pour recevoir des prestations de chômage, il faut être disponible au travail et faire de la recherche d’emploi. Alors, une clause de bénévolat obligatoire viendrait en contradiction avec ces règlements de la Loi.
Pour ce qui est des paresseux, les chômeurs n’en détiennent pas le monopole. On est paresseux ou on ne l’est pas. C’est un trait de caractère. Cela n’a rien à voir avec si on travaille ou pas. Des paresseux au travail, il y en a. Syndiqués ou pas.
Il y a pire que les paresseux, il y a les parasites, comme la mafia qui s’est infiltrée dans tous les secteurs de l’économie, dont la construction qui fait les manchettes ces temps-ci. Ils nous syphonnent des centaines de millions de dollars. Ils le font en menaçant la vie de ceux qu’ils soudoient. Les chômeurs ne menacent la vie de personne. Alors il est plus facile pour les «autorités» de les dénigrer ou les poursuivre.
Les préjugés envers les chômeurs et les BS sont tenaces et je constate qu’ils ne s’estompent pas avec le temps.
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Mario Jodoin
Jeudi 18 novembre 2010 à 21 h 11@ Danièle Bourassa
«Je ne connais pas la Loi anglaise sur le chômage, mais la Loi canadienne dit que pour recevoir des prestations de chômage, il faut être disponible au travail et faire de la recherche d’emploi. Alors, une clause de bénévolat obligatoire viendrait en contradiction avec ces règlements de la Loi.»
À l’origine, la loi canadienne fut en grande partie calquée sur la loi anglaise qui existait depuis belle lurette. Elles ont bien sûr évolué chacune à leur façon, mais les principes de base sont les mêmes.
Par contre, ce que propose David Cameron serait une modification à la Loi. Comme, par exemple, une personne qui suit un programme de formation approuvé continue de recevoir des prestations ici. Là, ce serait un peu l’inverse, le bénévolat serait obligatoire !
Donc, l’aspect juridique n’est pas en cause. C’est le caractère inique de cette obligation qui a de l’importance, vous en conviendrez sûrement !
«Il y a pire que les paresseux, il y a les parasites»
Parlant de parasite, j’inclurais aussi une grande partie des nouveaux riches de la finance qui se partagent les profits, mais socialisent les pertes. Quel bien-être apportent-ils à la population ? Pas grand chose (et je suis gentil) et pourtant, ils accaparent une part sans cesse croissante des richesses…
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Danièle Bourassa
Vendredi 19 novembre 2010 à 11 h 42Je ne vois pas comment le bénévolat obligatoire favorise la réinsertion sociale comparer à suivre une formation…. enfin, j’espère que les anglais vont s’y opposer.
Bien d’accord avec vous pour les nouveaux riches qui s’abreuvent eux aussi à même nos impôts. On peut aussi ajouter les évasions fiscales qui privent l’État d’importants revenus.
Et puis un excellent article de Louis-Gilles Francoeur sur les gaz de schiste qui démontre encore une autre façon d’appauvrir une population :
Devant tout ça, quelle est notre motivation à aller travailler et payer nos impôts?
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Alain Rioux
Vendredi 19 novembre 2010 à 15 h 19Avant de s’attaquer aux plus faibles, comme des lâches, nous serions plus avisés de nous pencher sur le scandale de la Caisse de Dépôt, du 25 février 2009. Perte de 40G = 2/3 du budget ANNUEL du Québec! Démission de Monique Jérôme-Forget, P.L.Q. le 8 avril 2009, suivie de celles des deux critiques économiques de l’opposition, François Legault, P.Q, le 25 juin, et Gilles Taillon, A.D.Q, le 10 novembre, de la même année. Curieuse coïncidence…
C’est par des enquêtes publiques, sur la Caisse de Dépôt, la Construction, le financement des partis politiques, le ratio démentiel 1 cadre/1 personnel soignant, dans le système de santé, qu’il faudrait commencer, pour comprendre le dysfonctionnement économique de NOTRE pays…
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Yvon St-Louis
Samedi 26 février 2011 à 23 h 17Parlons chiffres.
15% des impôts sur le revenu vient des entreprises.
85% des impôts sur le revenu vient des particuliers
62% des dépenses gouvernementales vont aux entreprises de constructions et de services.
38% des dépenses gouvernementales vont en services au citoyen.Pour ce qui est de la vertu du travail, cela rejoint certains discours sur l’étalon-or et la négation de règles d’offre et de demande tout en présentant les chiffres selon des règles non-comptables incluant l’affectation de dépenses que l’on ne sait pas encore être nécessaire. On présume que les décisions des conseils d’administrations sont imposés par Dieu…Que l’on a jamais vu à ces conseils. En fait on essaie d’encenser ceux qui ont réussi. Ce qui n’est pas entièrement mauvais. Mais se modeler sur eux et suivre leur avis aveuglément revient à faire de l’état une entrprise privée. Et cela mêne a des guerres et cela depuis la naissance de l,empire romain.
Vous pouvez me dire pourquoi on veut ce type de modèle?
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Mario Jodoin
Lundi 28 février 2011 à 19 h 39@ Yvon St-Louis
«Parlons chiffres.»
Intéressants, ces chiffres. Quelle est votre source ?
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Yvon St-Louis
Lundi 28 février 2011 à 19 h 50@ Mario Jodoin
Ils sont dans le budget Bachand, je crois que c’est à la page C 123.
De plus dans la section D sur la structure de la dette on s’aperçoit que le déficit est causé par 9.1 milliards de construction à faire dans l’année courante et dans les 4 prochaines années. On les comptabilisent dans l’années où elles sont annoncées. Une pratique journalistique instituées aux USA pendant la guerre de sécession.
J’aime bien la blague entendue dernièrement: « Les USA sont la seul nation qui est passé de la barbarie à la décadence sans connaître la civilisation. » He he…
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Yvon St-Louis
Lundi 28 février 2011 à 19 h 53L’édition ne marche pas bien. J’ai bien ecrit est et c’est sont qui apparaît….
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Mario Jodoin
Mardi 1 mars 2011 à 01 h 45J’ai regardé les documents à http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/Budget/2010-2011/fr/index.asp , et dans aucun document je n’ai trouvé de page C 123 ()la section C se termine à la page C67). Pour les recettes provenant des impôts, j’ai vu des données qui correspondent assez bien, mais vraiment pas pour les dépenses.
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Yvon St-Louis
Mardi 1 mars 2011 à 06 h 27@ Marc Jodoin
Je m’excuse. Les chiffres sur le revenu tiré de l’impôt sont à la page C13. Les dépenses sont aux Annexes des pages C61 et C62.
La méthode de comptabilisation où un manque de revenu d’Hydro-Québec, de la SAQ ou de Loto Québec s’inscrit dans la dette nationale est dans la section D. On y trouve aussi que les dettes municipales sont aussi inscrites et que l’on doit les payer à Québec même si on les paye dans notre ville.
Comme disait un de mes amis, Québec Solidaire a des principes moraux.
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Mario Jodoin
Mardi 1 mars 2011 à 10 h 38@ Yvon St-Louis
«Les dépenses sont aux Annexes des pages C61 et C62.»
C’est un peu ce que je pensais. Il ne s’agit pas des dépenses gouvernementales, mais bien des «investissements du Plan québécois des infrastructures 2009-2014».
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Yvon St-Louis
Mardi 1 mars 2011 à 18 h 23@ Mario Jodoin
Ils sont passé à la dépense dans l’état des résultats (pour la page C62) La première partie est bien définie comme des dépenses de programmes dans les pages précédentes. (C61)
Ce qui m’achale c’est que ce sont les entreprises qui doivent un « pizo » aux clans siciliens qui obtiennent ces contrats…..
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Yvon St-Louis
Vendredi 4 mars 2011 à 20 h 31@ Mario Jodoin
Je ne retrouve plus mes notes où j’arrivais à 30 milliards de dépenses en salaires de fonctionnaires, en versement d’aide sociale et l’achat de médicaments et de nourriture dans les hôpitaux.
Ce qui laissait entre 30 et 35 milliards pour les rénovations (Qui sont des immobilisations) les équipements( période d’amortissement entre 3 et 15 ans) et les infrastructures (Période d’amortissement connues environ 3 000 ans. ex empire romain, chinois, route de la soie,etc)
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Mario Jodoin
Vendredi 4 mars 2011 à 23 h 29@ Yvon St-Louis
«Ils sont passé à la dépense dans l’état des résultats (pour la page C62) La première partie est bien définie comme des dépenses de programmes dans les pages précédentes. (C61)»
Désolé d’insister, mais tout ce qu’on trouve à la page C62 est un tableau intitulé «Répartition des investissements du Plan québécois des infrastructures 2009-2014 selon le secteur d’intervention».
Et, à la page C61, on peut lire
«ANNEXE 1 : INVESTISSEMENTS
Plan québécois des infrastructures 2009-2014»Il s’agit donc bien que des prévisions investissements sur 5 ans.
Le détail des dépenses de programmes par ministère est à la page page I5.
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Yvon St-Louis
Samedi 5 mars 2011 à 07 h 59@ Mario Jodoin
Je les ai vus aussi. Et sans vouloir vous vexer ils sont considéré comme des dépenses courantes hors programmes. Ce que l’on définit comme dépenses selon les normes comptables, je le répète, atteint environ 30 milliards sur les 65 milliards prévus. Et là on parle des salaires et des prix des fournitures. Tout le reste est de l’investissement même quand il est regroupé sous le vocable « dépense de programmes »
La comptabilité gouvernementale est un monde à part, complétement déconnecté de la réalité. Par exemple si vous vous gagnez moins dans une année est-ce que cela vous crée une dette? Non. Mais le gouvernement oui…..
De plus je viens de relire la page I5 et je constate que l’aide sociale est comprise dans santé et service sociaux comme l’avait décidé les péquistes et aussi dans la solidarité sociale. Je ne me souviens plus si c’était les péquistes qui avait fait ce changement.
Toujours est-il que les règles comptables sont très loin d’être suivies et que l’image que l’on nous présente est fausse. à la page I5 les dépenses par ministères sont en vrac: Salaires, équipements, rénovations,reconstructions, constructions et un seul chiffre….
Avec tout mon respect, bonne journée.